1. |
Vie de cendre
03:23
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Accueillons celle qui, le sait-on, saura comme elle dit toujours tout savoir.
Accueillons celui dont la déraison lui dicte qu’il n’aura jamais eu tort.
Accueillons toute leur grandeur tels des gardiens de la sagesse.
Accueillons-les en sauveurs qui pardonnent toutes nos faiblesses
Dans ta vie de cendres tu peux prétendre, tu peux prétendre avoir trouvé le vrai moyen de faire la paix avec tous tes mensonges. Mais voilà que ton cœur trop tendre pour se défendre, pour se défendre magnifie le portrait de ton reflet si laid au miroir de tes songes
Accueillons les mendiants de pouvoir qui cherchent leur chemin à tâtons, prêchant à coups de faux espoirs et de leurres pour nous pauvres poissons.Accueillons le l’élu de la fable, disposés, l’âme nue et affables.
Pendus à ses lèvres comme à un câble et buvant ses paroles de sable.
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2. |
Plan parfait
02:51
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Bien avant que le moteur ne le lâche
avoir pété le crank du vieux skidoo.
S’assurer d’avoir mis les clés dans l’char
barrées les portes et pis crevé les pneus.
Bien avant que ses deux toasts ne lèvent,
avoir pris soin de drogué son café
jeté sa froc et puis ses pantalons
on va pas loin à pied pis en caleçon.
Refrain
C’était le plan parfait…
Bien avant que la patience nous lâche
on aurait quand même pu parler d’autre chose.
J’aurais pu mettre un peu moins d’eau dans l’gaz. Y aurait pu en avoir plus dans ton vin.
Bien avant que les grands vents se soulèvent.
avoir avoué chacun sa part de tort,
Ça m’arrive de trop m’écouter parler
quand bien souvent j’aurais mieux fait de me taire.
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3. |
Vieille Jarre
04:00
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Pendant qu’une flamme sous ma lune de sang lance une dernière lame de lumière et s’en retourne à la cendre, j’me débouche une bière en parkant mon derrière dans l’divan.
Y a quelque chose qui s’trame dans son regard absent. Va-t-il se pointer le drame? Est-ce notre amour qui s’en retourne à la cendre?
Y aura pas assez d’bière à boire sur la glace de nos coeurs ce soir.
La vieille jarre toute mêlée sur le comptoir dans l’entrée, c’est ce que je suis même si ça manque d’ordre et puis souvent j’oublie qu’à travers tout ce désordre c’est nous qui avons bâti tout ça à deux, pis même si y a le toit qui coule un peu, je t’aime.
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4. |
Misère B'N'B
03:57
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La tempête est passée et la mer est d’huile.
Un autre vendredi soir de voisins qui se plaignent.
Sombre appart encrassé et bruits de centre ville
effoirés dans le noir, qu’on se le pogne le beigne.
(À deux mains)
C’est quoi donc, c’est ben long, c’est quoi donc son nom?
(rois de tout et de rien)
Où c’est qu’c’est, …c’est qu’on est, …y est où le party?
(Au petit matin)
As-tu des tops, … tu des tops, …tu des tops su toé?
(ce monde sera le tien.)
faut y aller, faut y aller, faut y aller ôtes tes doigts dans ton nez.
La tempête est passée et les vagues sont mortes.
Trempés jusqu’à la moëlle, mous tels de petits pois.
Vers une retraite dorée, numéro sur la porte,
lentement nous dévoile le motel des nouveaux rois.
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5. |
Rivière
05:29
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6. |
Perdu parole
02:48
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Ainsi t’attend pour avancer
mais les anges, les anges sont déjà passés.
Toi tu gardes le cap, tu gardes le cap sur le vide.
Ça sert à rien depuis longtemps tu le sais
Les anges, les anges c’est dépassé.
Toi tu gardes le cap, tu gardes le cap sur le vide.
Tu sens leurs mains sur ta peau et les entends sous la lune
comme des murmures de pluie en larmes et rires aveugles.
Perchés dans ton crâne d’oiseau aux ailes brûlées par l’envie
de déployer ton amour et d’enfin prendre ton envol auprès de ceux
qui ne sont plus, ils ont perdu parole
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7. |
Caroussel
03:56
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J’veux rester assis à compter les tours de ce carrousel.
Car même si la nuit a fait place au jour, il est éternel.
Il tourne sur l’axe de mes rêves…
Sans s’arrêter …infini comme les vagues.
Et pour moi, ce qui devait être une pause brève…
S’éternise………………………………………….
La fin comme une mouche qui nous tourne autour, lui couper les ailes.
Encore une nuit à te faire l’amour, en milliers d’étincèles…
Qui brûlent notre dernière sève…
Sans s’arrêter …infinis comme les vagues.
Et pour moi, le souvenir de tes lèvres…
S’éternise………………………………………….
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8. |
Pleure mal
04:03
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Qui pleure mal et souvent sans comprendre la cause,
qui n’veut pas voir venir l’angoisse inévitable
quitte à se perdre chaque fois de mirage en mirage,
à s’inventer du vent pour expliquer les choses.
Pourchassé par la peur d’affronter ses naufrages,
qui désarmé de prendre quand même une pause
et s’en remettre à l’autre, à l’allié confortable
dans une fuite en avant dénuée de courage.
On n’vie pas, on n’vie pas l’homme et l’eau
On n’vie pas, on n’vie pas l’un et l’autre
sans se mouiller un peu.
On n’vie pas, on n’vie pas l’homme et l’eau
On n’vie pas, on n’vie pas l’un et l’autre
sans se jeter un peu à l’eau
On n'vit pas l’un sans l’autre.
Et on se lance sans regarder, ça donne l’impression de tomber.
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9. |
Perdue
03:56
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Ce soir c’est toi l’enfant, c’est de toi qu’on s’occupe.
Tu t'oublies tellement à mener toutes les luttes.
Toutes en même temps dans ce monde qui s’en fout.
Ce soir c’est toi l’enfant, juste toi et c’est tout.
Tu te sens tatouée, jusqu’au sang, jusqu’au fond de toi.
Tu te sens bafouée et pourtant tu n’veux pas t’en aller.
Perdue et folle ta passion qui s’envolle.
Perdue et folle, perdue dans ton école.
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ZenCabine Québec
zencabine1@gmail.com
Bienvenu dans mon monde intérieur. Ne faites pas attention au ménage car ma tête fait de l'amassement
compulsif. En ce lieu hors du temps je grave ma trace dans le sable de plages au vent. J'ose espérer que mes frasques emmêlées viendront vous titiller le coeur et vous emplir de ces images que j'ai peintes au son. J'ai cru bon d'exposer ici l'inachèvement de 35 ans de moi.
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