La lumière que je vois elle émane de toi, elle émane de toi. Et c’est ton sourire qui m’accueille encore même après le pire. Il devrait sans doute y avoir une loi, y avoir une loi. Que ceux qui se désirent autant que nous deux puissent se le dire. Fallait-il que je meure afin de t’atteindre? Voir le feu de mon cœur enfin s’éteindre? Dans le brouillard dense c’est là que tu danses, c’est là que tu danses. Ton parfum dans l’air qui me réconforte en ce monde désert. Une joie immense c’est souvent ce que l’on pense, c’est souvent ce que l’on pense. Moi je marche à l’envers, ne m’avoue pas vaincu car c’est toi ma lumière. Vivre… S’accrocher aux bouts de rêve qui nous rassemblent pour sentir dans la mienne ta main froide qui tremble. Pire… que la mort c’est de n’avoir jamais pu te dire « je t’aime » assez fort pour que tu m’ais cru.

J’sais pas comment tu sais tout ça, J'ai plus rien à voir dans ton histoire. J’peux pas te donner c’que t’as déjà. J’suis plus un héros sans pouvoir. Maintenant que tu me vois comme je suis, plywood ¾ lette des deux bords, qu'à part pour m’emprunter mon char, Tu t’passerais ben d’moi dans ta vie. Veux-tu au moins de nous un peu? Moi pis ta mère qui sentent le vieux, Deux has been qui croient en toi, On t’aime mais on dirait qu’tu l’sais même pas... Chorus T’es loin, de plus en plus loin même si tu restes sous mon toit... Parmi nous mais ailleurs On dirait que tu comptes les heures qui te séparent du moment où tu pourras franchir de ma porte le pas. Moi je n’ai jamais eu 17 ans Tout mon temps, tout mon temps, tout acquis. À décider d’où souffle le vent et prendre sans demander c’est à qui. Ne plus faire mes nuits tout d’un coup, Pour vider des tanks de gaz. Des chums qui se suivent en meute de loups, Et les substances qui déphasent. Pas eu non plus le cœur fendu, à trop aimé une fille qui s’en calice. Mes parents j’les ai pas déçus à venir me chercher au poste de police. chorus

Ma Monique, elle sort ses poubelles. Ma Monique n’a plus besoin de Marcel. Ma Monique parfois se maquille comme lorsqu’elle était une belle et pulpeuse jeune fille. Libre, libre, libre, elle est enfin libre, libre, libre, ne s’achète plus de loto, elle mange bio et roule dans une rutilante Pinto… de colección Ma Monique, elle est autosuffisante. Ma Monique, bichonne toutes ses plantes. Ma Monique, fait pousser du bonheur depuis qu’elle a arraché des mains d’un homme son propre cœur. Libre, libre, libre, elle est enfin libre, libre, libre, ne s’achète plus de loto, elle mange bio et roule dans une rutilante Pinto. Libre, libre, libre, elle est enfin libre, libre, libre, ne s’achète plus de loto, elle mange bio et roule dans une rutilante Pinto… de colección Ma Monique, vie maintenant au présent. Ma Monique, ne compte plus le temps. Ma Monique, apôtre du feng shui, n’a plus rien à envier aux femmes fortes d’aujourd’hui. Libre, libre, libre, elle est enfin libre, libre, libre, ne s’achète plus de loto, elle mange bio et roule dans une rutilante Pinto… de colección Atención todos los hombres malos. Mi Monique tiene fuego en su corazón. Decimos que puede ahora derretir de ganas las almas más duras, las almas más duras.(bis) Libre, libre, libre, elle est enfin libre, libre, libre, ne s’achète plus de loto, elle mange bio et roule dans une rutilante Pinto. Libre, libre, libre, elle est enfin libre, libre, libre, ne s’achète plus de loto, elle mange bio et roule dans une rutilante Pinto… de colección

Quelque chose qui se ressent comme une envie de s'en aller. S'envoler hors du temps à la fin d'un nouveau chapitre, le couteau entre les dents vers une histoire sans titre. Éclats de vitre dans la peau de tous nos espoirs en la vie. Les pensées qui se déguisent en mensonges à demi dits et paroles qui épuisent cette précieuse fin d’après-midi sont chienness qui courent après leur queue ou nous qui cherchons vérité. Le ciel est-il vraiment si bleu si on ne peut plus le regarder? Peut-on goûter les étoiles lorsqu’elles se reflètent dans nos bières? Pourrais-je un jour peindre une toile de chaque caresse de ma mère? Les fresques d’amour sont si rares et je n’ai plus trop de couleurs ma tête couchée sur le bar n’espérant plus même ton odeur.

Ça connait le chemin quasi par cœur, les détours autant qu’les mouches écrasées su’ mon bumber, chromé tout le tour. Me conduit comme un bon père en fin d’veillée, un peu tout croche. Pis ma mère qui le garde réveillé, main dans sa poche... Ça connait les mirages, les faux amis, les trous noirs. Le mépris, le courage et tous les torts qu’on n’avoue jamais. Les raccourcis, les malaises qui semblent sans espoir. Quand la musique s’arrête y a plus de chaise, quand même tu braillerais L’envie, les chaines, l’ennui, la haine, le prix des mots, la dernière scène. L’écho de la fin,en nuit américaine, imitant la noirceur, mensonge obscène. Elle a pété sa cage et s’enfuit mue par la rage comme chien de misère, la mort libre comme l’air. Et les idées sauvages qui détestent la vie, veulent nous mettre au fer, couper court au calvaire.

C’est que l’on oublie, c’est que l’on s’enferme dans de longs silences. C’est que l’on oublie, c’est que l’on s’en fout et puis on recommence. C’est que l’on nous presse à cacher ce qui reste de notre innocence. C’est que l’on nous dresse les uns contre les autres pour ne plus que l’on pense. Pour ne plus que l’on chante, pour ne plus que l’on chante C’est que l’on se fabrique de presque souvenirs d’une vie qui n’est plus. C’est que l’on complique des choses trop simples qu’on croit nous être dues. C’est qu’on bombe le torse pour avoir raison car c’est si important. Et tomberons les bombes pour se voir plus fort dans le reflet du sang.